Pas un jour ne se passe aux Seychelles sans musique, sans chant, sans danse. Ici, la musique et tout ce qui tourne autour font partie intégrante de la vie quotidienne, pour le plus grand bonheur des locaux, comme des touristes. A l’occasion d’une fête ou au détour d’une petite ruelle, il y a toujours quelques notes de musique qui viennent chatouiller vos oreilles. Découvrons ensemble les plus captivantes des danses seychelloises…
Une grande diversité culturelle
Il faut savoir que la musique des Seychelles tire son origine de nombreuses influences et cultures rapportées au fil du temps. Au fur et à mesure que les colons se sont installés, les instruments ont évolué transformant peu à peu les musiques, les chants et les rythmes habituels.
Le séga seychellois, une danse populaire
Comme à L’île Maurice, à la Réunion ou encore à Rodrigues, le séga est très populaire aux Seychelles. Si les danses séga se ressemblent, chaque île possède sa variante. Ainsi aux Seychelles, on danse le séga beaucoup plus lentement qu’ailleurs. La femme remue ses hanches et tourne sur elle-même en remontant sa jupe langoureusement, tandis que l’homme tourne autour de sa partenaire dans des mouvements sensuels au rythme des tambours. Lorsqu’ils se retrouvent face à face, les danseurs plient légèrement leurs genoux et balancent le haut de leur corps, sans jamais se toucher.
Il y a dans le sega seychellois, un jeu de séduction très présent, et quand il est bien dansé, on peut clairement y sentir quelques tensions sexuelles. Une danse très chaude en somme !
Il existe une variante au séga qu’on appelle le « séga tremble ». Les rythmes des tambours y sont beaucoup plus saccadés, ce qui donne l’impression que les danseurs sont en transe !
La moutia, la danse traditionnelle
La moutia est une autre danse torride qui met en scène un homme et une femme, qui sans se toucher, miment l’acte sexuel. La danse moutia tire ses origines du temps de l’esclavage. A l’époque ou les esclaves africains n’avaient que de rares moments pour exprimer leur mécontentement. Ils se retrouvaient près d’un feu sur la plage pour chanter et danser aux rythmes de tambours-moutia (ronds et plats en peau de cabri), tamtams et autres instruments à cordes. Souvent alcoolisées, les réunions où l’on dansait la moutia était l’occasion pour les esclaves de dépeindre la société dans laquelle ils vivaient.
Le kamtoulé seychellois, la plus européenne
Le kamtoulé seychellois (kamtolé ou kanmtole) vous rappellera sans doute les danses classiques européennes, comme notre contredanse française, une polka, une valse ou encore un quadrille écossais. Le kamtolé se danse aux sons de violons, d’accordéons, de mandolines, de triangles et aux rythmes des percutions. Le kamtolé est une danse joyeuse qui rappelle un défilé costumé et que l’on pratique pour les grands évènements, comme les mariages et les fêtes populaires.
De passage aux Seychelles, ouvrez l’œil et les oreilles pour assister à un spectacle de chants et de danses traditionnelles. Et si vous n’avez pas la chance de découvrir le folklore local au hasard de vos promenades, de nombreux hôtels organisent de des représentations de danses seychelloises. Bien qu’un peu plus édulcorées que les danses originales, elles offrent aux touristes l’opportunité de découvrir la culture musicale de l’archipel.
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